Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Oscillations In Extremis

30 juin 2006

L'Oreille de Van Gogh

claudie1

Publicité
Publicité
30 juin 2006

Coeur caramel

ocea

Friselis, frisson, vibration

Volutes de nos baisers frivoles

Nos vis-à-vis sans visa sur la même partition

Fric-frac de nos cœurs farandoles.

Frimas, friction, vibrato

Friandise de notre amour velouté

Nos vocalises viscérales de vive-eau

Virevoltes de nos voyelles fruitées.

Voltige, volupté, janvier

Frontispice de nos âmes qui se frôlent

Nos voyages entre le vitrail voilé

Frou-frou de nos frimousses gaudrioles.

30 juin 2006

Betty

jo5111

30 juin 2006

Enfance

marie_131112

Enfance, enfance de l’art

Les pauvres diables

Ton lait beaucoup trop noir

Carnaval misérable.

Enfance, enfance aux armes

Les enfants terribles

Les Contes du Vacarme

De tes joues paisibles.

Enfance, enfance des gares

Tes jardins de l’Enfer

Trésors des poubelles d’un soir

Des anges calcinés du tonnerre.

Enfance, enfance de Rio

Innocence de tes yeux volés

Les cauchemars de l’El Dorado

Contrebande de la lumière ignorée.

Enfance, enfance de l’ennui

Le caprice des supermarchés

Chérubins des alcôves emplies

Les jours fous des rois bien aimés.

Enfance, enfance des Andes

Monica, poupée déchirée

Assise sur le No Man’s Land

Un morceau de pain débarbouillé.

Enfance, enfance silencieuse

L’oubli crève ton cœur

Larmes de suie d’une berceuse

Dans l’abandon griffant ta candeur.

Enfance, enfance d’avant

Des poulbots d’aujourd’hui

Le désamour croqué gentiment

Solitudes nouvelles des trottoirs de Paris.

30 juin 2006

Tangue Haut

am2

LE TANGO DE MARINA

Por favor, un café bien étranglé,

Sur une terrasse de la rue du Calvaire

Elle s’approcha les poings liés

Rouge et noir sous son regard de Buenos Aires.

D’où viens-tu  me lança t-elle

De sa voix blessée d’Amérique Latine

Dans ma tasse elle avait versé des étincelles

S’imaginant que j’étais Argentine.

Elle dansait derrière le zinc assoiffé

Loin des bas-fonds de ses origines

Svp, trois glaçons, vite je suis pressée

Marina avait pour cœur une fleur d’aubépine.

Sur une côte du Soleil au zénith

Elle transporta ses rêves dans une caravelle

Le Nouveau Monde pleurait des larmes de granite

Histoire sans fin de son continent rebelle.

Autour de son sourire roulaient des perles de sang

Je connais des terres qu’aucun homme n’a souillées

Les villes d’Europe hurlent le silence des enfants

J’ai dans la tête les mots et les paysages verts de la liberté.

Paris, Londres, Madrid, Berlin,

Ne lui reste que la fumée du cigare de Gardel

Marina s’éventre sur les spirales d’un misérable calepin

Là où sa plume n’écrit plus que des mots à la citronnelle.

Poète, circulez, lui dit soudain le patron,

Silhouette sauvage des chevaux de la Pampa

Inspirez-vous de la fraîche mélodie de vos boissons

Poésie des ombres du tango de Marina.

Publicité
Publicité
30 juin 2006

Naïade

nai

A l’embrassement des braises du dernier soleil

J’ai couru vers toi à l’appel de tes flots azurins

Dévêtue de la notion du temps qui veille

Je n’ai pas résisté à ton enchantement sibyllin.

Dans le labyrinthe chaotique des émois

Se délecter sans contrainte de l’abandon

Des étreintes écumeuses de tes bras

Qui estompent la sombre couleur des appréhensions.

Emperlée par les effluves de la volupté marine

Je laisse éclore mes chimères insanes

Empreintes de moiteur cristalline

Elles renaîtront dans le salin élixir diaphane.

Sous la clémence feutrée de la splendeur inaltérable

Les Naïades s’éveillent et dansent sur le fluide saphir

Leur langoureux ballet aquatique m’attire vers l’impénétrable

A jamais je m’immerge vers les troubles profondeurs du désir.

29 juin 2006

Finestra

fen4.psd1

Les fenêtres...

Les fenêtres tracent une ligne entre l’intérieur de nous et l’horizon. Un lien intangible mais d’une telle magnitude qu’il est impossible de ne pas le sentir. Ce que je regarde est en moi. Les fenêtres ouvrent les murs. Et quand je te regarde nous ne sommes plus qu’une seule impulsion, magnétique, attirante, attractive. Il y a toi, il y a moi et ce fil que personne ne pourrait défaire. Il y a l’horizon de ton âme et la fenêtre de mes yeux. J’ouvre un mur. J’entame le béton des conventions imbéciles. Je pulvérise chaque génération qui me précède en refusant de me soumettre à la règle. Ce lien ne peut pas se défaire. Il est ce qui fait l’homme, il est ce qui fait le genre humain. La toile s’étend, elle n’a pas de frontières. C’est un réseau de connections, nourrit à chaque seconde par un autre, puis un autre et encore un autre regard.

L’Humanité ne conduit à rien.

A rien. Juste un regard qui n’en fini pas de regarder sans comprendre. Un regard vide auquel nous essayons de donner un sens pour calmer la rage de ne pas savoir. Nous ne savons rien. Nous ne sommes rien. Des poupées mécaniques qui répètent des gestes d’ailleurs, des mots d’ailleurs, nous ne sommes que des poupées rigides et mécaniques. Dis-moi où mène ton regard, dis-moi s’il te conduit au-delà d’un certain rêve, d’un imaginaire, d’une sélection d’images autorisées, d’un avatar de toi même. Dis-moi ce qui te conduit. Dis-moi si tu t’arrêtes, là, tout de suite, comme pour un dimanche de solitude où personne ne viendrait taper à ta porte, dis-moi si tu trouverais réponse à ce vide ? Tu n’en sais rien.

Le regard ne porte rien en lui même. C'est la fenêtre de tes yeux qui ouvre mes murs.

Texte de F. Godeau

29 juin 2006

Univers'elle

cok2111

   L'Univers, un Univers, Uni vers...

29 juin 2006

Mimôme

p101050555555

Petit môme qui mime des mots de réglisse...

Publicité
Publicité
Oscillations In Extremis
Publicité
Oscillations In Extremis
Derniers commentaires
Publicité